Du sang pour se rencontrer. ft Anzai Narumi

Encore une énième journée où je dois courir partout pour être certain de tout gérer. Au final je m’y habitue pour être franc, ça me permet d’évacuer mon énergie et tout ce que j’avale dans une journée et puis je me sens vraiment vivant maintenant, pas comme quand j’étais enfermé chez moi. Bref ma journée est enfin finie mais je cours pour rentrer chez moi. Pourquoi ? Parce que j’me sens pas de pisser dans la rue, je trouve ça dégueulasse, je ne pense pas être un chien en plus donc je cours. La plupart du chemin se passe sans encombre mais quand je vois le chemin qu’i me reste à faire, je bifurque vers un endroit où il semble y avoir un bar ;

Ce fut une très mauvaise idée, je peux même dire que je ne suis pas un boloss. A ce moment précis je suis quand même heureux de ne pas ressentir la douleur parce que vu l’état de mes bras, je n’imagine même pas ce que ça donne sur le reste du corps ; En même temps, quel idée de faire un plat sur l’asphalte ? Je me relève alors et commence à inspecter mes bras un peu mieux, puis e regarde mes jambes, mon pantalon étant bien déchiré pour le coup, enfin, je lève mon haut qui est aussi troué et soupire. Je crois que je n’ai rien de casser, j’espère que personne ne m’a vu et que je n’ai pas le visage trop amoché sinon au travail on va me prendre pour un délinquant qui se bat avec les autres. Les manches longues de ma veste de pâtissier cacheront le reste, mais je ne peux pas cacher mon visage.

Point positif il n’y avait personne dans la rue, donc personne ne m’a vu et donc, le ait que je regarde mes blessures n’est pas vraiment suspect, enfin je crois du moins. Je regarde autour de moi pour vérifier mes convictions, on ne sait jamais… C’est donc en regardant un peu partout que je vois enfin que non, je ne suis pas seul, il y a bien quelqu’un dans cette rue et je crois qu’il a vu toute la scène ce qui me fait fortement rougir pour le coup et je n’ose plus bouger mon envie de pisser étant partie pour le moment !

Du sang pour se rencontrer.

Sakamoto Yuito & Anzai Narumi

L'informateur a toujours cette fâcheuse manie de se trouver là où on ne l'attend pas. Ou pire, là où on voudrait qu'il n'y est personne. Oh, bien sûr, ce n'est pas toujours volontaire, comme à l'instant où il tourna au coin d'un bâtiment pour voir un type en plein vol plané dans la rue. Non mais genre, tout seul, personne ne semble l'avoir aidé. Il avait tout bonnement fait un plat. Non. LE. PLAT. Il avait du se faire mal ! Mais le petit gars se leva tout naturellement avec un air de « personne ne m'a vuuuu ». Mais raté ! Narumi était tellement occupé à se retenir de prendre un fou-rire immédiatement qu'il n'avait même pas pensé à se soucier de l'état de l'inconnu qui à présent le regardait, honteux et tout chiffonné, voir complètement débraillé.

Anzai finit par reprendre ses esprits - qu'il n'avait pas tant perdu que ça - et c'est calmement qu'il commença à s'avancer vers le pauvre garçon qui avait durement chuté et que, au fur et à mesure qu'il s'approchait, Narumi constatait de plus en plus abîmé.

Sacré tombeur ! fit-il, le sourire malicieux.

C'était un tentative d'humour, juste comme ça, pour essayer de détendre un peu la pivoine qui lui faisait face à présent. Lui il trouvait ça très drôle et tant pis si ça n'amusait pas l'autre brun, il s'en remettrait vite !
Sans prévenir, Narumi se saisit du poignet de son vis à vis et le tira vers lui, le sang qui paraissait lui avait sauté aux yeux et l'autre ne semblait même pas sourciller. C'est quoi ce type ? Un extra-terrestre ?

Ohlala, va peut-être falloir penser à nettoyer ça, c'est vraiment pas joli.

Il pouvait apercevoir de tout petits cailloux incrustés dans les éraflures, il imaginait bien que les genoux étaient dans le même état. Il ne connaissait pas ce gars mais c'est dans le naturel du brun d'agir comme ça, comme s'il connaissait les gens depuis un bail. On s'y fait, j'vous assure, surtout quand les intentions sont bonnes. Il finit par lâcher le jeune homme et releva les yeux vers son visage, non mais... Il avait pas franchement l'air de souffrir, pourtant ça devrait picoter un peu quand même, ou plutôt brûler vu comme il avait dérapé.

Même si j’ai honte de ce qui vient de se passer surtout que de toute évidence c’est dut à un lacet défait, comme quoi il faut toujours écouter sa mère quand elle nous dit de refaire nos lacets ; donc même si je viens d’avoir l’un des accidents les plus cons du monde, je ne peux m’empêcher de rire à la remarque de l’inconnu, c’est très bête comme remarque mais quand on est aussi gamin que moi et bien on peut facilement rire, même de soit même… Surtout de soi même !

Quand il me prend par le poignet, je ris moins pour le coup surtout que je ne sais pas imiter la douleur donc il va forcément capter que quelque chose ne va pas chez moi que je ne suis pas normal, s’il n’a pas déjà capté. Je vais faire comme si c’était normal et essayer de ne pas montrer que son aide me perturbe pas mal parce que je ne veux pas vraiment qu’on sache pour ma maladie, je ne veux pas avoir d’ennuis ou qu’on m’inclut dans des trucs pas net. Bref, je ne bouge pas et écoute ce que ce beau jeune homme me raconte à propos de mes blessures.

« Merci, mais c’est superficiel, je n’ai rien de casser !... Je crois du moins. »

Je fronce alors les sourcils et regarde à nouveau au cas où un membre aurait enflé… Non pas celui-là je ne parle pas de ce membre ; je n’ai vraiment rien de casser je pense et tant mieux parce que déjà que je ne sais pas ce que je vais inventer pour justifier le fait que je ne ressente aucunement la douleur de mes blessures soit disant superficielles alors si je dois aussi trouvé une excuse pour une cheville ou un bras casser, je ne pense pas pouvoir m’en sortir il faut que j’apprenne à mentir vraiment.

En attendant je regarde l’inconnu et lui tends la main l’air de rien, je crois que c’est la seule chose que je sais faire avec respiré et être moi-même et pâtisser bien entendu.

« Je m’appelle Sakamoto Yuito, ravi de vous rencontrer même si c’est dans un moment honteux pour moi ! »

Du sang pour se rencontrer.

Sakamoto Yuito & Anzai Narumi

Petite blagounette réussie, Narumi avait réussi à tirer à l'inconnu un rire. Il était plutôt satisfait pour le coup, c'est pas souvent qu'il fait rire les gens, en général il les agace plus qu'autre chose. Pour une fois qu'une de ses vannes fait l'effet qu'elle est censée faire ! Bref. Pas de quoi en faire toute une ovation non plus, hein !
Suite à l'observation et à la remarque de l'informateur, le jeune homme lui répondit :

Merci, mais c’est superficiel, je n’ai rien de casser !... Je crois du moins.

Narumi ne manqua pas de le regarder un peu plus, son visage, tout ça. Il pouvait bien admettre que certaines personnes ne sont pas ce qu'on appelle des chochottes mais à ce point là quand même... En tout cas, Anzai serait le premier à aller vite nettoyer tout ça si ça lui était arrivé parce qu'en plus d'être moche, c'est sale aussi.

Oui enfin quand même, y'a des risques d'infection, y'a des cailloux et tout, faut pas laisser ça comme ça.

Ce qui l'étonnait le plus c'était la réaction - ou plutôt justement la non-réaction - de son vis à vis. Il n'était pas conscient de son état ? Le choc ? Une pathologie ? Aussi étrange cela puisse être, Narumi préféra insister sur le fait qu'il faut nettoyer plutôt que de le questionner. Aussi fouineur puisse t-il être, on ne lui a rien demandé sur ce gars et puis qui sait, peut-être est-ce un sujet sensible.

Je m’appelle Sakamoto Yuito, ravi de vous rencontrer même si c’est dans un moment honteux pour moi !

Rooh, ça va, ça arrive à tout le monde de se viander ! sourit l'informateur en lui tapotant amicalement l'épaule. Puis t'es pas obligé d'être aussi formel avec moi, j'suis pas bien plus vieux qu'toi et c'est pas comme si j'étais quelqu'un d'important !

Oh oui, si y'a bien un gars qui se la pète pas, c'est Narumi. Il a beau être hôte dans un bar, il n'a pas pris la grosse tête à être qualifié de bel homme par les autres. Il ne se donne pas plus d'importance qu'il en a. Ouais... En fait il s'en donne pas du tout, mais on ne le voit pas non plus immédiatement.

Moi c'est Anzai Narumi. T'es sûr que tu veux pas nettoyer tes plaies ?

Je le regarde alors et t’écoute surtout, ce que tu dis me fait légèrement rire pour être franc, je trouve ça mignon que tu t’inquiètes pour mes blessures, on ne se connaît pas après tout et tu es loin d’être obligé de faire attention à moi mais tu le fais quand même. C’est vraiment marrant je trouve marrant et mignon. Quand tu te présentes j’enregistre directement ton nom et ton prénom j’ai la chance d’avoir une bonne mémoire alors autant m’en servir.

« C’est l’habitude avec la boutique, j’ai du mal à ne pas être formel. Je n’ai rien pour nettoyer en fait. »

C’est certain que je ne veux pas que ça s’infecte, ou même avoir des cicatrices horrible sur à peu près tout le devant de mon corps, tous mes efforts pour paraitre beau serait gâcher par un plat. J’exagère je crois ça ne doit pas être si pire que ça et je réalise alors que dans le bar il doit y avoir un minimum de trucs pour se soigné mais c’est l’hygiène qui me fait peur, je ne veux pas que ça s’infecte encore plus que si je n’y touche pas. Je regarde à nouveau mes mains et enlève un des petits cailloux avec mes doigts.

« Il faudrait une pince à épiler pour que j’enlève les cailloux. Je t’offre un verre pendant que je me soigne ? »

Je te regarde alors à nouveau et hausse les épaules, l’air de dire que y’a pire dans la vie ce qui est vrai, du coup je te fais signe de me suivre dans le bar et entre dans ledit lieu où je vais demander s’ils ont une trousse de premier secours avec du désinfectant et une pince à épilé, par chance ils ont tout ce qu’il faut pour que je puisse bien nettoyer tout ce que je vois ; je commence donc par les jambes e commande un verre de limonade pour ma part avant de réalisé que certains endroits ne me seront pas accessibles sans miroir du genre de mon torse, du coup je te regarde à nouveau.

« Ça te dérange si je te demande de m’aider pour mon torse ? »

J’enlève alors mon haut et te tends ce dont tu auras besoin, m’occupant toujours de mes genoux pour ma part, il y a pas mal de petits cailloux à en extraire et je finirais par mes mains pour que mon torse reste accessible, je ne vais pas te prendre trop de ton temps non plus.

Du sang pour se rencontrer.

Sakamoto Yuito & Anzai Narumi

C’est l’habitude avec la boutique, j’ai du mal à ne pas être formel. Je n’ai rien pour nettoyer en fait.

Un boutique ? Le plus jeune travaille dans une boutique ? Narumi se posa bien des questions mais décida de ne pas les poser de suite, il voyait plus important le fait de s'occuper des blessures de son vis à vis. Il lui poserait des questions sur sa profession plus tard. Il se doutait bien que Sakamoto ne se baladait pas avec une trousse de premier soin sur lui : y'a que les paranos qui font ça. Anzai ne faisait pas partie de ces gens-là non plus, mais ils pourraient bien trouver une pharmacie ou au pire un lieu publique qui aurait probablement un peu de matériel de base pour s'occuper de blessures peu graves. Et au minimum, laver ça juste à l'eau et au savon ça serait mieux que rien.

Il faudrait une pince à épiler pour que j’enlève les cailloux. Je t’offre un verre pendant que je me soigne ?
Bien, faisons comme ça ! répondit l'informateur.

Décidément, il est en veine en ce moment : c'est la deuxième personne qui se propose à lui offrir une boisson en très peu de temps. Cette fois encore, il fit l'effort d'accepter. Enfin, avec plaisir bien sûr, mais sur ce genre de chose, il reste un tantinet parano. Mauvaise expérience, c'est tout. Il décida de ne pas y penser et de suivre sa nouvelle connaissance à l'intérieur du bar et le laissa aller demander le nécessaire pour se soigner sommairement. En attendant le grand brun alla s'asseoir en attendant qu'il le rejoigne. Puis, le regardant commencer à déloger les saletés de ses jambes, Narumi fut d'autant plus stupéfait de voir Yuito aussi stoïque, il ne pouvait s'empêcher d'avoir mal à sa place en imaginant sa jambe subir le même traitement. L'informateur a beau avoir l'habitude de la douleur, il n'y est pas moins sensible. Il était un peu parti en rêverie lorsqu'il fut sorti de ses pensées par une voix s'adressant à lui :

Ça te dérange si je te demande de m’aider pour mon torse ?
Je n'y vois aucun problème.

Narumi se saisit de la pince à épiler pour retirer quelques mini-saletés de la peau abîmée. Il était plus que concentré dans sa tâche, l'autre ne semblait pas avoir mal mais il prenait quand même toute les précautions du monde, il s'appliquer. Faudrait pas non plus faire un carnage sur le torse de Sakamoto, ça serait dommage ! Par chance, il n'y avait pas grand chose à cet endroit. La zone débarrassée, Narumi imbiba une compresse avec du désinfectant qu'il appliqua sur les éraflures qu'il voyait.

Je pense que c'est bon. Besoin d'autre chose ?

« Merci beaucoup ! Et non merci, je pense m’en sortir pour le reste, merci. »

Je souris alors et remet mon haut, il ne faudrait pas que je sois puni pour exhibition en plus de ma cascade ou je finirai par vraiment croire que ma journée est pourrie ! Bref, continu donc avec les cailloux de mes genoux, puis ceux de mes mains, c’est minutieux comme travail en fait, il faut que j’évite d’arracher de la peau en même temps, chose qui n’est pas simple quand on y pense ; une fois fait je désinfecte le tout et me fait des pansements assez bien fait malgré mon manque d’expérience pour faire ceux-ci.

« Tu peux commander tu sais ? »

Je souris alors et me concentre bien plus sur la personne en face de moi, pour l’observer plus en détail. Il doit attirer les demoiselles ce jeune homme, il a… Du sexe appeal, une certaine classe posée assez rare de nos jours je pense. L’art de faire d’un vêtement des plus simples quelque chose de sexy, ce n’est pas donner à tout le monde. Je souris alors de nouveau et croise les jambes et regarde alors le bar plus en détail. Il peut paraitre un peu miteux mais pourtant il y a du monde et je trouve un certain charme rustique. Ça me fait penser à une nouvelle pâtisserie salée, j’attrape alors un bout de papier et un stylo et note quelques ingrédients.

« Désolé, une recette m’est venue en tête. »

Je souris alors et remercie le serveur pour ma limonade avant de regarde à nouveau le fameux Anzai Narumi.

Du sang pour se rencontrer.

Sakamoto Yuito & Anzai Narumi

Narumi déposa les instruments sur la table et en a profité d'attendre sa réponse pour détendre ses doigts légèrement crispés par la minutie dont il venait de faire preuve pour aider Yuito à nettoyer ses blessures.

Merci beaucoup ! Et non merci, je pense m’en sortir pour le reste, merci.

Il hocha la tête en souriant aimablement en guise de « de rien ». Ca ne lui avait rien coûté de lui venir en aide. Le sang et les blessures ne le dégoutent plus depuis bien longtemps maintenant. Il avait eu mal pour lui, c'est bien certain, mais ce n'était pas si terrible que ça. Une fois tout ça bien nettoyé, c'était déjà bien moins moche à voir. Il le regardait s'occuper de ses genoux. Vraiment, son pantalon est dans un sale état et à moins qu'il ne soit réellement doué avec une aiguille et des pièces de tissus, le vêtement était juste bon à jeter à la poubelle. C'est la réflexion qu'il se fit avant d'être sorti de ses pensées par le plus jeune.

Tu peux commander tu sais ?
Oui, c'est vrai merci.

Il fit alors signe au serveur qui revenait de nettoyer une table, ce dernier accepta de prendre commande. Anzai lui demanda alors un soda au citron. Lorsque le regard de l'informateur revint sur Yuito, il remarqua que l'autre était en train de le regarder comme s'il était en train de le détailler, histoire de remarquer le plus de choses possibles chez lui. Le sourcil de Narumi se souleva presque imperceptiblement sans qu'un commentaire ne passe la barrière de ses lèvres. Sakamoto ne tarda pas à cesser sa contemplation pour observer un peu plus la pièce. Anzai, lui, s'enfonça un peu plus dans son assise et remercia le serveur qui posa son verre devant lui. Son vis à vis s'était mis à écrire soudainement alors le dealer décida de ne pas le déranger dans sa concentration, il fixa les bulles qui remontaient le long des parois de son verre et qui éclataient à la surface du liquide.

Désolé, une recette m’est venue en tête.
Pas de problème.

Narumi agitait pensivement sa paille dans le grand verre de soda. Il était en train de lentement mais sûrement faire le lien entre le fait que Yuito tienne une boutique et qu'il se mette soudainement à écrire une recette. Cela avait-il un lien ? C'était probable et en même temps, Sakamoto pourrait tout aussi bien être un vendeur de chaussures passionné de cuisine. Mh... Le mieux c'était toujours de demander directement.

Donc, tu tiens une boutique si j'ai bien compris. Tu y vends de la nourriture ?

« Je suis apprenti boulanger, pâtissier ce n’est pas ma boutique à moi mais j’espère pouvoir en ouvrir une quand je serais diplômé. »

Si j’aime mon métier et que j’en suis fier ? Oui, je peux même dire que c’est ma plus grande fierté. Peu de gens peuvent dire haut et fort qu’ils font le métier qu’ils aiment qu’ils réalisent l’un de leur rêve à, à peine dix-neuf ans. Sans compter que ça me fait me sentir normal, ce qui n’est pas négligeable vu ma maladie. Bref je bois sagement ma limonade et te souris en me demandant quel est ton métier, je ne vois pas du tout pour être franc, si ça se trouve, tu es artiste peintre, oui tu as une tête d’artiste peintre !

« Tu es peintre ?... Tu as une tête d’artiste peintre, ou j’ai une façon bizarre de penser, ou les deux ! »

Je ris alors doucement et attends ta réponse, je suis vraiment curieux de savoir quel est ta profession, si tu me dis quelque chose comme maçon, je crois que je resterais sur les fesses un moment mais pourquoi pas ? Après tout, on ne choisit pas forcement son métier ou ce qu’on aime, je n’ai pas une tête de pâtissier non plus, enfin je ne crois pas. Passons, il faut que j’arrête d’être bizarre dans mes pensées, on va finir par me prendre pour un psychopathe et je n’en suis pas un, enfin, pas que je sache.

Je croise alors les jambes et fini ma limonade avant de regarder mes mains blessées, les pansements surtout et de me demander ce que ça fait d’avoir mal après tout, je sais que certains cris, d’autres font des grimaces, d’autre encore pleurs, y’en a même qui pleur à a pace de la personne qui est tombée. Moi je ne réagis pas vraiment dans tous les cas, si ce n’est par une honte évidente suivant es cascades que j’ai faites avant ou alors, une blague pour partir en autodérision.