Rendez-vous à Shibuya, je vais enfin avoir un vrai rendez-vous avec lui. Je suis tellement heureux. Je ne sais pas vraiment si Takuya voit ça comme moi mais je m’en moque en fait, je veux juste passer du temps avec lui… Autrement qu’au lit à faire des cachoteries ! Je suis vraiment hyper excité qu’on aille faire les boutiques ensemble et avec un peu de chance je pourrais l‘invité au restaurant et on finira la journée par un coucher de soleil, ce serait vraiment cool je pense, non en fait ce serait parfait et s’il voulait bien qu’on se tienne la main… Oh le rêve ! Mais ça j’y crois pas trop, en fait je ne sais même pas si j’arriverais à le convaincre de rester plus d’une heure ou deux.  Je me suis habillé comme je sais qu’il aime, en blanc, c’est assez simple mais avec un manteau gris ça le fait totalement à mon avis ça et mes chaussures de toujours ! Mon seul jour de congé, je veux le consacré à être avec l’homme que j’aime.  Oui, j’en suis certain maintenant je suis totalement fou amoureux de Takuya.

Je lui ai fait des palmiers avec une couche de chocolat  dessous et j’ai aussi fait des chocolats, je sais que ce n’est pas la st valentin mais j’ai envie de lui faire plaisir. Et après une dernière retouche à la vitre de la banque qui fait miroir, je vais l’attendre à notre point de départ prévu et je m’allume une cigarette, un sourire heureux aux lèvres. C’est vrai que quand je suis amoureux j’ai l’air niais, je le vois dans les vitres miroirs de la banque, ça me fait rougir pas mal en fait donc je détourne le regard et te cherche des yeux. Ça va être dur de ne pas te sauter dans les bras quand tu arriveras tout comme de ne pas t’embrasser d’ailleurs. En fait je ne sais même pas si tu es du genre discret en pleine rue ou si au contraire tu fais juste ce dont tu as envie sans te soucier des autres. Bref, je fini ma cigarette et prends un bonbon à la menthe pour pas trop puer, puis je me mets discrètement une pulvérisation de parfum pour être certain que je ne sens pas de trucs bizarre, il faut que je sois irréprochable pour Takuya, il a quand même une réputation à tenir et si on le voit avec moi, je ne veux pas être une source d’ennuis ; en fait je veux qu’il soit fier d’être avec moi dans la rue.

Je pense que je n’ai pas regardé l’heure quand je suis partit, j’espère que je ne suis pas en retard… Non je suis à l’heure, donc je suis arrivé en avance, c’est parfait. J’espère que Takuya ne se fera pas trop longtemps désiré, parce que chaque minute de retard est une minute en moins à passer près de lui. Très franchement je me demande si des fois il ne me voit pas jute comme un objet sexuel. Mais je me dit que ça me va tant que je peux sentir sa peau contre la mienne, ses lèvres sur les miennes et profité de son odeur pendant des heures entières. C’est ça le bonheur je pense !

C'est entre deux concertes que tu avais réussis à l'avoir ; car en prenant un jour de repos il c'était débrouillé pour pouvoir passer son après-midi avec toi : comme tu lui avais demandé. Cela était plus pour te faire plaisir que pour le siens, mais bon : il pouvait bien faire ça. - Certes, tu ne l'aurais aucunement quand tu le voulais, alors un effort avait été fait pour cette fois-ci.
Malheureusement, comme à son habitude, il était encore en retard : faute de son réveil qu'il n'entend jamais. Le rendez-vous avait-été fixé à 14:00, heure basique... Mais si chiante pour lui ! A son réveil, il ne lui restait plus beaucoup de temps pour gérer ce qu'il avait à faire avant de partir. Courant un peu partout dans la maison, il termina enfin par arriver à se préparer convenablement (tenue) , sortant de chez lui assez rapidement. - Le retard : à croire, était son meilleur ami.

Heureusement, il ne mit pas longtemps à atteindre Shibuya. Une clope à la bouche, il se faisait souvent remarqué, et souriant simplement aux personnes concernés, il continuait sa marche rapide. - En chaussure italienne, c'était un sport, mais ce n'était pas comme si il n'avait aucune endurance, pour pouvoir supporter tout ce qu'il faisait sur scène.
Sur la route, il c'était demandé pourquoi il avait accepté de passer du temps en ta compagnie, alors qu'au fond, tu n'étais pas grand chose à ces yeux : à part à l'heure du couché. - Dit comme ça, Takuya pouvait passer pour un salop de base, mais tout simplement, il n'est pas le style de personne à s'attacher aussi facilement.
Surtout, parce que tu étais quelque peu mignon et attentionné, il avait accepté.

Une fois sur les lieux, il n'avait que deux minutes de retard ... Record battu ! Arrivant tranquillement donc devant toi en t'ayant aperçut de loin, il t'adressa un léger sourire.

« Excuse moi pour le retard. Mais la ponctualité n'est pas mon fort malheureusement. »

Je souris alors plus qu'heureux en fait. Tu es vraiment venu me voir, c'est ça qui m'importe au fond et au final je me fiche totalement que ce soit avec une ou deux minutes de retard ou même une heure ou deux tant que tu es là. Je te rends ton sourire, j'ai toujours une part de timidité en ta présence et donc je sens de suite mes joues rougir.

« Ce n'est rien, je n'avais même pas remarqué... On va faire un peu les boutiques, j'aimerais ton avis si tu veux bien. »

J'ai repérer un jean que j'ai trouvé juste magnifique mais je le trouve trop moulant et j'ai peur que le blanc ne fasse pas super avantageux sur moi. Dans tous les cas, je te tire moins timidement pour le coup avec moi dans la boutique qui est proche; j'adore cette boutique, on y trouve des vêtements super beaux pour pas cher et en plus, si peux qu'on soit attentionné avec les vêtements, ils tiennent des années sans le moindre soucis. Bref, je t'installe sur le fauteuil devant les cabines d'essayage ayant attraper le jean au passage à ma taille et je rentre dans la cabine et me change rapidement avant de sortir, j'ai mis un haut blanc  aussi aujourd'hui et je sors donc et tourne un peu pour que tu vois l'ensemble et que tu me dise si oui ou non ce pantalon n'est pas trop moulant.

« Alors t'en dis quoi ? Ça me fait pas, genre, des fesses énormes ?... Takuya-sama ? Je voulais te remercier d'avoir accepter et d'être venu aujourd'hui, ça me fait vraiment plaisir. »

C'est chose dite maintenant, j'avais vraiment besoin de le remercier parce que franchement, je sais que son emplois du temps doit être surchargé et que le fait qu'il prenne du temps pour venir avec moi est quelque chose qui me touche. Je sais que ces derniers temps on se voient régulièrement mais c'est diffèrent, entre un rendez-vous sous la couette et un vrai rendez-vous, il y a une large différence; j'ai plus cette impression d'être un jouet sexuel, quoi que ça ne me déplais pas tant que ça car j'aime vraiment nos moments ou on ne fait plus qu'un, je découvre énormément de choses à travers ceux-ci, mais il me manquer vraiment ce contact non charnelle et même si je ne sais vraiment pas si tu ressens la même chose que moi, ça me va, même si mon amour est à sens unique, ça me va; tu es là, c'est tout ce qui compte.

Je te souris encore, je me sens un peu débile des fois mais ça aussi, ça me va; pour rire un peu je remue légèrement les hanches sur la musique comme font les danseuse du ventre puis te fais un clin d'd’œil avant d'éclater de rire, me sentant assez ridicule. Surtout quand le vendeur de la boutique me fait signe que c'est super avec un pouce levé, ce vendeur sait parfaitement que je suis un peu fou par moment et c'est lui qui a parier avec moi la première fois, il avait parier que je ferais pas mine d'être un mannequin derrière la vitrine pendant une heure, chose que j'ai fait, torse nu, avec un jean que je porte régulièrement encore. Ce jour là, j'avais flashé sur le fameux jean et je n'avais pas d'argent, du coup j'ai gagner le parie pour l'avoir. Le seul problème c'est que même si je ne l'ai pas senti sur le coup, ça a fatigué mes muscles de resté immobile pendant tout ce temps et en sortant, je suis tomber assez violemment par terre mes jambes ne me tenant plus. Il m'a fallu un bon quart d'heure pour que le sang revienne dans mes jambes correctement. En attendant, j'ai gagné un jean ! Bref ! Je te regarde, j'ai envie de faire plus que te regardé, mais jamais je n'oserais me coller à toi ou quelque chose du genre en public, je ne veux pas te gêné.

A peine arrivé, à peine excusé ; son compagnon venait à lui demander d'aller faire les boutiques. Bon, après tout il était là pour ça, alors il hocha simplement la texte pour accepter ; simplement. Marchant désormais aux côtés du brun, Takuya glissa ces mains dans ces poches, regardant, observant légèrement ce qu'il pouvait se passer autour de lui.
Une fois rentré dans le magasin en question, il n'eu pas vraiment le temps de se poser quelques questions qu'il fut déjà assis ; déjà apparemment à sa place pour quelques minutes ; le temps juste de l'essayage.. ou peut-être plus : il ne savait pas. Acquiescent simplement, il croisa ces jambes entre elles, l'un de ces bras allongés sur l'accoudoir, son autre main tenant légèrement sa tête : il attendait que tu viennes, que tu te montre à lui ; et pourquoi pas, que tu lui dévoile quelque chose qu'il n'aurait toujours pas vu ?

Patient par moment, il l'était à cet instant - ou peut-être pas en faite ; bien content lorsque tu venais à sortir de là. Haussant légèrement un sourcil : non en mal bien sûr, il afficha un petit sourire en coin, avant d'ouvrir la bouche pour émettre son commentaire... avant que ton "Takuya-sama" l'interpelle de nouveau. Ha, il était vrai que tu avais un grand respect pour lui : et tu faisais tout pour lui montrais, mais l'appeler ainsi lui faisait toujours prendre une petite seconde de blanc.

« Non. Il te va bien. » Bien sûr, il ne te donnais pas les détails qu'il trouvait par rapport à ton fessier car trop grossier cela pouvait-être. Et puis, il n'était pas là pour ça aujourd'hui, ce contentant juste de donner son avis ; comme prévu. Lors de ton remerciement, il hocha légèrement la tête. « C'est avec plaisir. »

Bien sûr, un plaisir différent : peut-être aussi partagé d'une manière autre que la tienne, mais cela lui faisait néanmoins passer le temps : alors il n'allait pas râler à dire que tu le faisais chier. - Bon, certes, il faut l'avouer, il serait resté plus longtemps dans son lit... mais il se couchera plus tôt ce soir !

Voyant bien que quelque chose te démangé, il fronça légèrement les sourcils afin d'essayer de savoir de quoi il s'agissait. Mais comprenant sous un fin sourire, il se leva doucement, te faisais rentrer dans la cabine en te poussant légèrement avec sa main, pour y rentrer lui aussi.
Une fois le rideau fermé, le chanteur te plaqua contre le miroir, sa main droite venant se poser juste au dessus de ton visage ; lui, se penchant au dessus de toi. C'est à ce moment là, qu'il venait allègrement - ou vulgairement dit, te rouler une pelle.
Il était sûr, qu'être vu en public avec toi soulèverait quelque chose, alors il préférait faire ça à l'abri de tout regard.

Comment fais-tu pour lire dans mes pensées comme ça ? Enfin, pas totalement au final car je voulais juste un contact, peut importe lequel; mais le fait que tu m'embrasse comme ça, que ça soit dans la cabine ou ailleurs, ça me va parfaitement. J'aime tellement quand tes lèvres sont sur les miennes comme ça et... Il n'y a pas besoin de décrire ce qu'est un baiser langoureux, vous devez savoir ce que c'est quand même ! Enfin bref, je prolonge ce baiser sans le moindre problème, avec plaisir même, ce n'est plus comme la première fois, je sais maintenant comment faire et comment m'y abandonné totalement sans presque plus avoir de gêne et j'aime ça !

Après ce baiser enflammé, que je rompt seulement quand je suis à bout de souffle bien entendu, je te regarde en souriant, gardant ma main dans tes cheveux, là où elle c'est glisser pendant notre baiser et une question me vient soudain à l'esprit. A vrai dire, pour être franc, ce n'est pas la première fois que je me pose cette question mais franchement je ne me vois pas la posé en plein acte. En fait j'ai un peu peur de te vexer si je te le demande, mais après tout, tu as toi même dit que ma maladresse me rendais mignon. Du coup, je me lance, c'est le moment ou jamais je pense.

« Takuya-sama ? Quel âge as-tu ?... Je me posais la question depuis un moment, par curiosité simplement. »

Oui, c'est une question assez absurde en un sens, mais je sais pas, j'avais besoin de la posée, même si ça ne changera rien quel que soit l'âge que tu me dit; je sais que tu n'es pas plus jeune que moi, donc ça va, je pense que tu es plus vieux, tu dois avoir aux alentours de vingt-cinq ans je pense, ou quelque chose dans le genre. En fait, tant que tu n'as pas quarante ans, ça me va, oui parce qu'un mec de quarante piges qui fait des choses avec un mec de dix-neuf ans, je pense que c'est un peu dégoûtant... Quoi que, je ne sais pas si tant que c'est toi, ça ne m'irais pas aussi bien.

Toujours est-il que comme tu as confirmé que ce pantalon me va, je l’enlève sans attendre pour l'acheter et me rhabille.

« Après on va où ? Choisis l'endroit qui te tente le plus, mais pas un hôtel ou ton lit ! Ni le mien de lit au passage ! »

Je ris alors pour bien accentuer le fait que je plaisante parce que franchement, tu choisirais un des ces trois endroits, ça m'irais aussi bien parce que je ne te contredirais surement pas. Pour être franc, j'ai envie de voir de nouvelles choses aujourd'hui, faire un manège à sensation, aller dans une boutique de déguisement et faire le pitre pour te faire sourire ou même, je suis surpris moi-même de pensé ça, aller dans une boutique pour adulte dont la devanture drapée de noir pour que les enfants ne voient pas ce qu'il y a à l’intérieur, me tenterais. C'est un endroit qui m’effraie autant qu'il m'attire. Je me demande ce que tu vas choisir, en espérant que tu ne joue pas la carte de la facilité en me disant que tu me suivra où je veux aujourd'hui. Tout à coup, je me souviens de mon cadeau, il est dans mon sac et je l'avais totalement oublier; je le sors donc et te le tends sagement.

« Tiens, je t'ai fait ça ce matin... J'espère que ça te fera plaisir. »

Et si ce n'est pas le cas et bien je les mangerais moi-même !... Non, je ne ferais pas ça, je les donnerais surement à un passant ou je ne sais pas, mais je serais vraiment déçu je pense, les chocolat c'est difficile à faire et la pâte feuilletée aussi et puis j'ai mis tant d'amour dedans.

Son souffle mêlé au tiens, c'est avec grand plaisir - sûrement, qu'il venait à te donner un deuxième baiser.
Mais c'est en le coupant que tu peu de temps après, tu venais donc à lui demander son âge. Au fond, il se demandait pourquoi cela t'intéressé. Seulement, sous un sourire assez taquin, il venait à te répondre.

« Quel âge me donnes-tu ? » En souriant doucement, il se redressa doucement en se poussant à l'aide de sa main, qui était collé au mur juste au dessus de ton visage. « J'ai trente quatre ans. »

Ne les faisaient-il pas ? Sûrement. Enfin, il ne c'était pas vraiment posé la question.
C'est après cette réponse, que tu venais à lui demander de ce que vous alliez faire. Soupirant discrètement - car les sorties , ce n'était pas vraiment son fort, le chanteur se demandait bien ce qu'il allait pouvoir lui dire. - simplement , la vérité ?

« Je ne fait pas souvent se genre de sortit. Alors niveau programme y'a mieux que moi. Il n'y à pas quelque chose qui te ferais personnellement plaisir ? » Passe doucement l'une de ces mains sur sa nuque. « N'hésite pas..  »

Pas qu'il soit gêné, mais il se doutait intérieurement que le jeune homme en face de lui pouvait se vexer : ne sait-on jamais.
Une fois de plus, le petit brun le surpris : des pâtisseries ? Il avait entendu que son petit protégé était dans se genre de domaine vis à vis de son travail... mais de là, à avoir un cadeau de ce genre.
Malgré tout, il venait à le prendre, le remerciant sous un sourire puis oralement.

« Je te remercie ~ . Mais tu n'aurai pas dû te donner tant de mal pour moi. » Quelque part ; assez sincère dans ces paroles, il venait à continuer. « Que dirais-tu de venir les manger chez moi ; ce soir ? »

HRP:

HRP:

« Je pense que tu dois avoir vingt-cinq ans maximum ! »

Quel ne fut pas ma surprise à l'annonce de ton véritable âge. Ça veut dire que tu avais déjà quinze ans que moi je venais à peine de naître. C'est assez impressionnant à vrai dire et... trop cool ! Sérieusement, l'homme que j'aime a quinze ans de plus que moi, quinze ans d’expériences en plus, voir plus vu que j'ai eu ma première expérience à dix-neuf ans avec toi. Et si tu viens ici aujourd'hui et qu'on se voit assez régulièrement, ça veut dire que tu aime ce que l'on fait. Pas que tu es amoureux, contrairement à moi, je ne me fait pas vraiment d'illusion, mais tu dois aimer je pense, ce qu'on fait ensemble. Bref, je me sens hyper fier de notre situation actuel et du fait que tu es trente-quatre ans !

Tu me dis ce que je redouter un peu, c'est à moi de choisir mais il y a tellement de lieux différents que je ne sais vraiment pas lequel choisir. Je vais donc procéder par élimination. Déjà, pas de manège à sensation, il y a trop de gens là bas. Du coup je me lance, te proposant deux endroits tout à fait différents.

« J'ai deux endroits qui me font envie en fait. Soit un magasin de déguisements parce que j'ai envie de te faire rire en faisant le pitre; soit un magasin plus osé mais franchement, ça me fait aussi peur que j'ai envie d'y aller ! Donc, à toi de voir si ça te tente ! »

Je souris quand je te donne mon cadeau, je ne sais pas si ça te fais vraiment plaisir mais je trouve que ce que tu me dis est super mignon; je pense que tu sais que je suis amoureux de toi, je ne sais pas si ça ne te gêne pas un peu par moment. En tout cas, pour moi, c'est totalement la peine que je me donne autant de mal pour toi. Et puis, c'est pas si difficile à faire, j'en avais envie en plus ! J'aime vraiment te faire des cadeaux, des plaisirs, des choses qui certes, disparaissent vite, mais qui marque par l'intention qu'il y a eu en les donnant.

Je ne m'y attendais vraiment pas mais tu m'invites à les manger chez toi, un sourire illumine alors mon visage et je te saute limite au cou pour reprendre un baiser passionné qui montre bien que je suis d'accord et même super heureux de ta proposition.

« Oui, j'en ai envie ! Mais c'est toi qui les mangeras et moi je te regarderais en jouant avec tes cheveux ! »

Je ris alors doucement et quelque chose me vient alors à l'esprit, tout à coup; et si à la place d'une sortie, on faisais plutôt quelque chose chez moi, ou chez toi, comme une partie de jeux vidéos et je te montrerais que personne ne peux me battre quand j'ai des manettes dans les mains !... Je ne suis pas prétentieux, juste réaliste, après toutes ces années devant mes jeux et mon ordinateur, je peux vraiment affirmé que peux de personne peuvent me battre.

« Si tu préfère, chez moi il y a de la bière, des consoles et des jeux vidéos, sans compter qu'on sera à l’abri des regards... Je viens de penser à cette solution qui peut-être te conviendra mieux. »

A nouveau je souris et j’enlève donc le nouveau pantalon pour aller le payer, une fois mon pantalon remis, je te tire avec moi hors de la cabine et paye. Je me demande si tu ne veux pas un cadeau plus utile que mes pâtisseries, même si je les ai faites avec amour, un véritable amour même !

« Quelque chose te ferais plaisir tant qu'on est là ? »

vingt-cinq ans... - mais qu'il aimerait les avoir encore !
Glissant ces mains dans ces poches en sortant de la cabine, il se demandait bien où il allait pouvoir t'amener, sur les deux lieux que tu venais de lui indiquer. Simplement, le chanteur eu une petite pensée perverse ; qui avait finit par partir, finalement. Te suivant à la caisse, le japonais ne prit pas ta main ; car après tout, il ne fallait pas trop en demander !

« Je suis là pour toi , donc je n'ai besoins de rien. »

Sous un sourire simple, naturel, le brun marchait à t'es côtés avant de s'arrêter pour prendre quelque chose à boire.

« Quelque chose te ferais plaisir ? »

Ne prenant pas d'alcool car il était en ta présence, ta compagnie, Takuya pris simplement un soda.
Réfléchissant encore à ce qu'il pouvait faire à t'es côtés ; car il fallait le dire : il n'était pas bien doué pour ce genre de sortit, il reprit ta main ; en voyant bien ton attachement à son égard. - pas qu'il le partager, mais il appréciait dans un fond - ou cela le déranger aussi quelque peu ; aller-savoir.

C'est en continuant sa marche qu'il vit tout bonnement l'un des magasins que tu lui avais cité plus tôt... - étais-tu trop jeune pour y aller ? Bah, sûrement, mais il s'en tapait. après tout, si tu en avais envie.
Ne te lâchant tout bonnement pas, le chanteur venait à rentrer dans cet univers étrange en ta compagnie. - étrange : pour les prude, pour les "coincés" , pour ceux qui ne connaisse pas - mais bien agréable pour les tordus ou pour ceux qui en sont accro.
Le gérant du magasin t'observait car il fallait avouer que tu avais une tête de jeunot ; car après tout tu l'étais. Mais sous le regard mauvais de Takuya, il ne pipa mot, retournant simplement à sa caisse pour faire son travail.

« Par quoi veux-tu commencer ?  ~»

HRP:

HRP:

C'est trop mignon ce que tu me dis là. C'est vrai que tu es venu pour moi mais je pensais que ce serait une journée pour nous deux pour dire vrai, mais ça me va, tout me va aujourd'hui ! Bref, on part de la boutique et tu achète à boire, je te souris et hoche la tête prenant une bouteille d'eau, je ne suis pas quelqu'un qui aime les sucrerie tant que ça, en boisson du moins, part contre je suis surpris que tu n'es pas pris une bière je sais qu'en général, les gars de plus de vingt-cinq ans que je connais boivent de la bière pour se désaltéré.

Quand tu me reprends la main, je ressens encore mon cœur s'emballer, est-ce que mon cœur fera toujours ça en ta présence ? Je ne m’aperçoit même pas où tu m’emmènes pour le coup, ce n'est qu'en sentant un regard dur sur moi que je me rends compte qu'on est entré, pour de vrai, dans un sex-shop. Le vendeur m'impressionne un peu, enfin, il me fait peur du moins, du coup je me cache un peu derrière toi jusqu'à ce que celui-ci retourne à ses activités. Je regarde alors enfin timidement autour de moi. C'est tout nouveau pour moi et je ne connais pas la moitié des choses que je vois dans cette boutique. Ça doit être pour ça que quand tu me demande par quoi on commence je sursaute, je sens mes joues aussi rouges qu'à notre première rencontre.

• « Je... On regarde simplement pour l'instant ? Tu vas me prendre pour un idiot je crois mais je ne sais pas ce que c'est que la plupart de ces trucs... »
  

Je vais alors vers des produits qui sentent assez bon et sourit, l'huile de massage, ça je connais ! Tout comme le lubrifiant à côté... Banane ?! Pourquoi il font des goûts pour des... Ah oui, je vois en fait, je comprends; je vais donc un peu plus loin et regarde des drôles de machines assez étranges pour moi et chuchote tout doucement.

• « C'est quoi ça ? »
  

Je cherche alors des choses plus normales des yeux et souris une fois de plus en voyant des costumes. Une chose qui m’intéresse, j'ai entendu dire que ça peu augmenter le désir de son partenaire s'il aime que vous portiez un déguisement coquin. Mais y'en a que pour les filles et je ne pense pas que tu sois du genre à être attiré par un garçon qui se déguise en fille. Quoi que j'en sais rien en fait, je te connais si peux au final et j'ai tellement peur de te demander des choses sur toi, je ne veux pas être une gêne.

Mes yeux se pose alors sur un écriteau où il est inscrit "Section Gay". Et bien voilà, c'est parfait ça, peut-être qu'il y aura plus de choses que je connais et des costumes pour hommes. Je me dirige donc vers se rayon et regarde la première chose, des anneaux vibrants. Bon, en fait je me sens toujours hors sujet et nul, je ne sais pas à quoi ça sert, c'est pourquoi j'en prends une boîte histoire de lire la notice, je n'ai pas du tout envie que tu te moque de moi. Même si tu sais qu'avant toi, j'étais puceau et que je n'ai jamais eu d’expérience, mis à part celles avec toi, je ne t'ai jamais dit que le sexe ne m'avais jamais vraiment attiré et donc, je ne connais vraiment que les choses basiques.

Une fois la notice lue, je rougis un peu et passe à l'objet d'à côté, faisant de même que pour l'anneau que j'ai reposé bien entendu, je chuchote alors à nouveau.

• « Qu'est ce qui pourrait nous faire plaisir à nous deux, à part les huiles de massage et les bougies parfumées ? »
  

Oui, je compte acheter des huiles et des bougies, je n'ai juste pas encore décider l'odeur que je vais prendre. Mais j'ai vraiment envie de prendre quelque chose que je ne pourrais pas acheter ailleurs qu'ici, un jouet, un costume ou je sais pas du tout quoi. Je pense qu'on doit le choisir ensemble pour ça, oui, après tout c'est pour nous deux et je sais que je peux parfaitement me permettre de faire quelques dépenses même un peu onéreuses aujourd'hui, depuis le temps que je travaille sans dépenser autre chose que mon loyer et mes aliments, j'ai des économies et puis avec les pourboires que l'on me donne régulièrement, encore plus !

C'est en te suivant tranquillement dans les rayons que le japonais voyait bien que tu ne t'y connaissais pas, dans ce domaine. En te voyant regarder, observer, lire quelques notices, il eu un nouveau sourire - pervers, au fond.
C'est en glissant ces deux mains de part et d'autre de ton corps, que le chanteur te plaqua légèrement contre le rayon et contre lui même. Son visage lui, venait à se glisser au niveau de ton oreille, murmurant doucement.

« On s'intéresse à des choses inconnus ? ~ »

Assez pris dans ses sentiments intérieurs - aussi déplacés soient-ils, il ne se privait pas de le faire savoir.

« Prend ce que tu veux - Je t'offres. Au moins... Tu en découvrira des choses... ~ - Et puis. On ira en bas après. Il faut que tu vois des "nouveautés" à ton âge... ~ »

S'écartant peu à peu de toi, il alla faire un tour de son côté, tranquillement, les mains dans les poches : pour te laisser choisir ce que bon pouvait te sembler. Son plaisir personnel, il ne le trouvait pas vraiment dans ce genre de lieux, étant donné que les "objets" n'étaient pas son plus gros "kiff" . - Mais... d'un autre côté il n'était pas contre !

Ce n'est qu'au bout d'une dizaine de minute qu'il venait à te rejoindre ; te taquinant du regard - une légère perversité dans son regard.
Comme dis précédemment, il te prit tranquillement par les épaules, son bras autour d'elles, pour te mener en bas. Bien sûr, l'endroit craignait encore plus que l'étage.

« Par contre.. n'adresse la parole à personne. Sinon... bah tu finiras par te perdre avec quelqu'un ~ »

Possessif ? - Non, il prenait juste soin de toi, car tu étais jeune tout de même et que quelque part, tu étais sous sa "responsabilité" - car c'était lui qui t'avait mené ici !

HRP:

Je me sens tellement mal à l'aise ici. Même si j'essaie d'oublier dans quel genre de boutique je suis, pas mal de choses me font rougir, bon d'accord, jamais autant que tes paroles, mais quand même. Au final, quand tu viens me chercher pour aller en bas, je me demande vraiment ce qu'il y a de si nouveau en bas, je n'ai rien pris, ça me fait peur tout ça en fait, je pensais être prêt à voir des choses dans ce genre mais ça me dégoûte un peu, d'autant plus que j'ai vraiment peur ici. C'est pourquoi, quand tu viens donc me chercher, je me colle au maximum à toi et regarde mes pieds, te serrant de plus en plus au fur et à mesure qu'on avance.

• « J'ai peur Takuya-sama, tout ça me fait vraiment peur. »

C'est assez rare que j'ai peur au point de la dire, je ne sais même pas ce qui me fait peur, après tout, je suis avec toi, je ne risque rien, je sais que tu ne me fera pas de mal, tu ne m'en a jamais fait... Je ne parle pas de mal physique bien entendu puis ce que même si c'était arriver je ne m'en serais pas rendu compte, je parle de douleur sentimentale, de douleur du cœur. Je me reprends alors et respire profondément, petit à petit, j'arrive à oublier cette peur pour la remplacée par de la curiosité, je vais apprendre de nouvelles choses avec toi, ce sera surement très agréable, je ne vois vraiment pas pourquoi j'ai eu cette angoisse si forte, je relève alors les yeux vers toi et te souri.

• « Ça va mieux, pardon... Je... Je veux tes lèvres s'il te plais, elles me manquent. Promis je ne parlerais à personne d'autre que toi, il n'y a que toi qui peux me toucher tu sais ? Je ne laisserais personne d'autre le faire. »

Je me met sur la pointe des pieds, étant plus petit que toi et viens t'embrasser tout doucement en caressant tes cheveux, ça y est, la peur c'est envolée, je veux juste apprendre encore avec toi, je t'aime.

Ton malaise, il le ressentait d'une façon assez prononcé, alors il ne forçait pas vraiment à faire quoi que ce soir dans ces lieux. Malgré ça, tu lui réclamer encore de l'embrasser - et cette attirance que tu pouvais avoir pour lui l'agaçait parfois. Après tout, il fallait dire que tu étais un adolescent à ces yeux - lui, qui concrètement était si vieux par rapport à ta petite personne.
Ton baiser, tu étais venu le cherche seul, alors tant qu'à faire, il te laissait - pour le moment - faire ce que tu voulais. Ne répondant que peu à ton échange - ce qui ne change pas de d'habitude en fin de compte, n'étant pas vraiment réceptif - mais cela, de toujours, le japonais glissa par la suite son regard sur toi.
En entendant t'es dernières paroles, il haussa légèrement les sourcils - ta fidélité le dérangeant aussi, car ce n'était pas comme si tu étais "avec lui" pour de bon - et ça, il ne fallait pas te leurrer pour l'être. Dit comme ça, cela peu paraître d'un angle assez cruel, mais Takuya n'est pas le genre de personne à s'attacher comme ça - et puis, pour lui, quel intérêt il y a, à se caser avec quelqu'un ? - Pour le moment aucun, alors il profite un peu. Ne répondant cependant pas - si ce n'était qu'un sourire , pour ne pas te blesser intérieurement, il te guida donc à l'étage inférieur.

Après une petite visite - son bras autour de ton épaule pour ne pas qu'il t'arrive quoi que ce soit - ne sait-on jamais, il venait donc à remonter comme si de rien n'était ; un léger sourire aux lèvres : simple et naturel. Pourtant, le genre d'endroit n'était pas réellement appropriés pour ce genre d'endroits, mais lui, il s'en foutait un peu.
Réflexion faite, il avait vu donc que tout ceci te faisais "peur" , sortant ainsi de la boutique pour sortir tranquillement par l'une des portes principales.
Ce n'est qu'une fois dehors que le japonais quitta son bras de t'es épaules, comme pour t'indiquer que tu étais libres, et que surtout, beaucoup plus en sécurité.

« On va boire un coup ? »

Alcoolique ? - Il ne fallait pas aller jusque là, mais tout de même.
 

Cette fois-ci, c'est à moi de ressentir ton malaise. Plus le temps passe, plus je te connais, enfin, un minimum pour savoir que mes sentiments à ton égard te gêne. Mais je n'y peux rien si je t'aime. Je crois que ce qui me fait vraiment mal à ce moment là, c'est que tu ne sois pas franc avec moi et que tu me dise de me calmé. Je le sais parfaitement, j'en suis totalement conscient mais je ne changerais pas tant que tu ne me diras rien. J'y peux rien si je suis heureux près de toi, j'y peux rien si plus le temps passe plus je suis amoureux et plus j'ai besoin de toi, je sais qu'au final, tu ne m'aimeras jamais, tu ne voudras jamais vivre avec moi, je souffrirais surement mais je suis fort, je sais que je me relèverais quoi qu'il arrive.

Bref, en fait ce que je vois autour de nous n'est pas si pire que ça et puis, tu me tiens contre toi, donc ça va encore mieux et quand on sort, je ne dis rien sur le fait que tu me relâche, après tout, comme je l'ai déjà dit, je ne veux pas qu'on t'ennuis par ma faute. En ce qui concerne les huiles de massages, j'en achèterais ailleurs et puis je me demande si j'en trouverais surement des moins cher sans compter que je ne veux surement pas rentré dans ce genre de boutique en étant seul, j'aurais trop peur qu'on me croque !

• « Oui, allons boire un verre ! »

Je vais alors en direction du premier bar que je vois, je me doute que tu vas boire autre chose qu'un diabolo fraise comme moi, ça ne me dérange pas, je ne t'ai jamais vu bourré, donc je ne pense pas que tu sois un alcoolique, après que tu boive un peu ne me dérange pas et puis même si ça me dérangerais, je ne dirais rien car je n'ai rien à dire, tu es mon aîné et puis... Nous ne sortons pas vraiment ensemble donc je n'ai absolument rien à dire. Bref, je commende alors mon diabolo fraise sans glaçons, je n'aime pas les glaçons, mais avec une paille, ça doit être mon côté maniaque qui ressort, le serveur attends alors que tu commende.

• « Tu es certain que tu veux qu'on reste ensemble même ce soir? Je ne veux pas prendre trop de ton temps, j'ai l'impression qu'au final ce rendez-vous te gêne. »

Je ne pensais pas être capable de dire ça aussi franchement, mais j'ai réussit et en plus, bizarrement je l'ai fait avec mon sourire habituel et sans ressentiments, ni en moi, ni dans ma voix, c'est sortit comme si ce que je disais été tout à fait banal. Est ce que c'est banal au final ? On verra bien ta réponse et ta réaction, tout simplement.

Il fallait bien dire ou avouer que ta petite question l'avait légèrement étonné ; car, venant de toi, cela faisait tout de même étrange que tu "t'ouvres" de cette façon - du moins en sa présence. Malgré tout, cette petite franchise venue de nulle part arracha un petit rictus, perché sur le coin des lèvres du japonais, qui venait te répondre sans aucune retenue.

« Je vais être franc avec toi et je ne vais pas me cacher : ce genre de rendez-vous j'ai du en avoir trois ; sans compté le tiens, dans ma vie. Je ne me suis casé qu'une seule fois -c'était avec une femme- et il y à plus de quinze ans. Depuis, je suis seul et je ne m'en pleins pas du tout. Alors sache que si j'affiche un air assez mécontent de cette sortie - ou d'une autre en ta compagnie, c'est simplement par mon manque d'habitude - et sûrement aussi ma fatigue accumulé. Je me suis dis aussi que cela me dérangé en fond parce que tu es beaucoup plus jeune en âge mais aussi par ta mentalité - donc, beaucoup plus innocent et assez irréfléchie : qui n'est pas en mal bien sûr. Mais au fond ça change des petits cons.  »

Sous sa franchise habituel, il venait ensuite t'adresser un petit sourire - aussi sincère que léger.
 
« Donc, pour te répondre : nous pouvons rester ensemble ce soir si cela te chante : je n'ai rien à faire et ça ne me dérange pas plus que ça.  »

C'est en prenant sa bière et en prenant quelques gorgée qu'il se demandait pourquoi il t'avait répondu de cette façon - enfin, aussi franchement. Certes, il ne regrettait aucuns de ces dires, mais de là peut-être à te blesser : ce n'était pas son but.
Par conséquent, à ton égard et pour le moment, ces yeux trahissait une légère compassion.

Terminant rapidement sa boisson, il reprit la même chose ; comme si de rien n'était : car après tout, avec toi , il n'avait jamais eu de retenues.. et pense ne jamais en avoir !

Je suis un peu déçu, mais sans plus. Tu ne m'a jamais promis quoi que ce soit, tu as toujours été honnête, juste moins direct que là et c'est moi qui ai commencer après tout. Ça me rappelle une chanson Française qu'on m'a traduite un jour, "Mon tombeur" ou quelque chose dans le genre ! Enfin bref, toujours est il que je m'y attendais quelque part, enfin, je savais plus ou moins ce que tu pensais et comment tu me vois. Je crois vraiment que la seule chose qui me blesse un peu, c'est que tu me vois comme un gamin. J'ai quand même un travail stable, certes je suis encore des cours mais je sais qu'il y a des gens de plus de quarante ans qui en prenne et ça ne fait pas d'eux des gamins... Je ne comprends pas vraiment ce que tu veux dire par irréfléchi. Oui, c'est ça qui me perturbe vraiment au fond, le reste, je m'en doutais.

• « Je ne comprends pas ce que tu veux dire par irréfléchi. Innocent, je le suis de moins en moins car quelque chose fait que j'avais peur de vraiment tomber amoureux avant toi. Au final, j'ai rien contrôler, ça c'est fait tout seul. Et mon innocence, je crois que je l'ai totalement perdu aujourd'hui dans cette boutique vraiment étrange. Mais je ne pense pas être un gamin, j'ai mon appartement que je paie moi-même, ma voiture que je n'utilise jamais c'est vrai. Enfin, je veux dire, je me vois vraiment comme un adulte et je penser renvoyer l'image d'un adulte... Je suis surpris en fait. »

Ça c'est dit aussi. Je sais que ça ne changera surement pas son avis sur moi, mais au moins, je me dis que j'ai plus de confiance en moi-même que j'en ai jamais eu avant. Pour ce qui est de ce soir, je pense que je vais aller chez toi, je pense savoir ce qu'on va faire en plus de manger mais je pense aussi que je vais te demander si tu ne préfère pas qu'on arrête, j'ai de plus en plus peur de souffrir si ce n'est pas moi qui prends la décision d'arrêter cette relation étrange.

Je n'ai pas encore toucher à mon diabolo, je n'ai pas soif en fait, je me sens étrange et je m'en veux quand même d'avoir proposé cette sortie en fait mais d'un côté c'est mieux comme ça, au moins je suis certain qu'il n'a aucun sentiment pour moi, je suis juste un gamin de passage dans ton lit, oui, juste un jouet sexuel, tu prends soin de moi jusqu'à ce que tu te lasse, il faut que j'arrête le massacre avant d'avoir trop mal mais je ne sais pas si j'en ai la force pour tout dire.

Il savait bien que partir dans cette réponse aller amené à ce genre de réplique tout aussi barbante à son goût. Alors, il décida simplement de prendre une cigarette sous un léger soupire.

« Je t'ai simplement dis ce que je pensais. Je n'ai pas dis que tu étais directement un gamin dans ce que tu faisais, mais simplement par t'es actes et t'es façons de penser. Rien de plus. »

Fumant tranquillement, il savait bien que de toute façon tu te serais vexé d'une manière ou d'une autre. La discussion n'était pas une chose qu'il appréciait et surtout pas sur le sujet dans le quel tu l'avais mis. C'est après avoir recraché sa première prise qu'il reprit la parole : au stade où il en était, il pouvait se permettre d'ouvrir sa gueule !

« Je pense aussi que tu dois le savoir toi même mais tu t'accroches beaucoup trop à moi. Je ne veux pas te faire de mal ni quoi que ce soit ; alors réveil toi maintenant : parce qu'il n'y aura jamais rien de plus que de l'amitié entre nous. Je suis désolé de te sortir ça comme ça mais au moins tu le sais : même si je pense très franchement que tu l'as deviné seul, comme un grand. Je ne veux pas te laisser rêver : ce n'est pas mon but, je suis pas un salop - ou du moins pas à ce point. »

Son "comme un grand" était presque dit de façon ironique sur le fait que tu avais assez "mal" interprété ces paroles sur le sens de ta "gaminerie" qui au fond avait peut-être tendance à l'agacer.
Terminant sa deuxième bière, il se stoppa là, car en ta présence ; ne sait-on jamais n'est-ce pas, il pouvait bien vite partir en couille. Alors en sachant que l'alcool, pris avec abus, le rendait macho et assez violent : il se contrôlait.

C'est ce que tu penses, je l'accepte, j'accepte tout, tout sauf une seule chose en fait, le fait que dise qu'on est des amis. Non, nous ne sommes pas des amis, nous ne l'avons jamais été. Je pense que nous ne le seront jamais en fait, je ne t'intéresse pas même en terme d'ami, tu ne sais rien de moi et ne cherche jamais à savoir. Oui je savais que tu ne m'aimerais jamais, j'avais juste l'espoir que tu change d'avis en fait mais ce n'est pas le cas. Je le comprends et ça aussi je l'accepte, je l'accepte même beaucoup plus facilement que ce que j'aurais penser. Peut-être qu'au final mon amour n'est qu'illusoire. J'avais tellement envie d'être normal que je me suis jeté sur la première personne qui me plaisait. Je ne sais pas exactement, peut-être que je m'effondrerais une fois seul, ou peut-être que je l'accepte aussi facilement parce que j'ai toujours sut que je n'aurais rien de plus qu'un intérêt très limité de ta part. Bref, je reprends, à voix bien plus basse pour que personne ne nous entende.

• « Nous ne sommes pas amis. Les amis ne couchent pas ensemble. Nous ne somme pas non plus un couple, je le sais parfaitement, en fait je pense qu'on est juste des partenaires sexuels. Oui, je suis presque certain que je t'aime, oui cette mise au point me blesse, c'est logique mais au final, ça va. Je ne me sens pas aussi dévasté que je l'aurais penser. Par opposé, tu me pardonneras ou pas d'ailleurs, mais je n'ai plus envie qu'on se revoit; je dois me construire comme il faut et ce n'est pas comme ça que j'y arriverais et puis avec l'école et le travail, franchement nos rendez-vous sont plus une prise de tête pour moi qu'autre chose. Je reste quand-même fan de votre groupe, de ton charisme, de ta voix mais c'est tout maintenant. A un de ces jours Takuya-sama. »

Je me lève alors et règle l'addition avant de regarder l'heure, il est encore tôt, je pense que j'ai le temps d'aller faire un tour au parc avant qu'il ne fasse nuit, au pire je vais rentré directement chez moi, j'ai quand-même le cœur serrer et les larmes aux yeux au final. Je ne pleurerais pas, c'est inutile, je vais simplement révisé mes cours, je ne les connaitrais jamais assez et puis ça me changera les idées, j'aurais au moins acheter mon nouveau jean aujourd'hui, je n'aurais pas tout perdu ! Je prends quand même mon portable pour effacer ton numéro, je pense que je n'en aurais plus jamais besoin, je sais que tu m'oublieras vite, plus vite même que je ne t'oublierais jamais à croire que le fait de ne pas sentir de douleur physique, je cherche à me détruire moralement !

Je mets alors mes écouteurs et introduit ma poche avec le jean dans mon sac pour pouvoir courir sans être encombré, oui, je vais courir, j'en ai besoin. Je mets la musique en marche et commence donc à courir aussi vite que je peux sans même faire attention à la direction où je vais, je m'en moque en fait, je veux juste courir jusqu'à être épuisé, je veux juste mettre tout ce qu'il c'est passer dans un coin de mon cerveau pour ne plus jamais y penser.