Voici une journée bien chargée qui commence pour moi. Il est seulement trois heure du matin et je commence par une douche gelée pour me mettre en forme… Bon d’accord, c’est surtout pour me réveiller ! Après ça j’enfile ma tenue de travail et je cours jusqu’à la boutique où j’aide mon patron à faire les pâtisseries et le pain du matin. Puis j’accueille les premiers clients avec le sourire. L’un d’eux me fait remarquer que j’ai un peu de farine sur la joue en rigolant un peu, tandis qu’une jeune femme dit que je suis mignon parce que je rougis. Bref, je m’essuie et une fois qu’il y a une accalmie, je cours me douché dans l’arrière-boutique et me changer pour aller en cours. Aujourd’hui j’ai sport en plus et le patron m’a demandé de venir servir entre midi et deux heure parce que j’attire les clients, soit disant. Bref, j’y vais donc et j’ai à peine le temps de manger un croissant au jambon et au fromage. Je sais que je suis nouveau et que je dois faire mes preuves mais je trouve que mon patron abuse vraiment, vivement que je puisse ouvrir ma propre boutique. Bref, après ça, je retourne en cours et j’aide certains des élèves en langue vivante, un peu comme un prof particulier mais gratuitement ; de là, je rentre chez moi le temps de me douché et de me changer, oui je sais j’en suis déjà à ma cinquième douche de la journée et à la cinquième rechange aussi, puis je repars pour le travail. Ah oui, je ne vous ai pas dit, mon patron m’a aussi  demander de travaillé ce soir ! J’en ai pour jusqu’à vingt et une heure normalement mais avec un peu de chance, je vais finir plus tôt et ensuite je rentrerais chez mi prendre une dernière douche pour dormir, sans doute complétement nu, après avoir révisé une bonne heure ! J’espère juste que je pourrais reprendre le travail plus tard demain parce qu’à ce rythme-là, j’ai beau être résistant, je vais finir par être vraiment épuisé et de tomber.

Bref, je prends mon service du soir, toujours avec le sourire et fait mon travail. J’ai de la chance au final car le patron est de bonne humeur et non seulement il me remercie et me complimente sur mon travail mais en plus il me laisse partir plus tôt pour que je voie mes amis… Mes amis que je n’ai pas mais mes amis quand même ! Pour le coup je me douche une dernière fois et me change dans un style plus décontracté mais je dois avouer, un peu bad boy. Enfin, je vais au parc le plus proche pour le calme et la vue et je m’assoie sur un banc où je regarde le ciel un sourire aux lèvres, j’ai envie de voir le couché de soleil ce soir ! J’allume donc une cigarette et commence à la fumer tranquillement en me demandant si ma journée d’aventure est terminée ou s’il va y avoir d’autre rebondissement.

Ok ma journée est terminée. Aujourd'hui j'ai pas eut grand chose, un ou deux cours bien chiants. Rien de plus quoi. Je rentre donc rapidement, histoire de pouvoir libérer la nourrice. Une vieille dame qui est tombé amoureuse du rire de Amaya. J'ai pas eut trop de mal pour la trouvé et j'suis plutôt content qu'elle soit là. Parce que vu son âge je sais qu'elle est là essentiellement pour s'occuper de ma fille et c'est tout ce qui m'importe. Amaya l'adore, c'est un peu comme sa mamie, mh. Mais quand j'peux lui éviter de bosser jusqu'à vingt trois heures je le fais. Je rentre donc en fin d'après midi. Et tout en attrapant la petite chose qui me court dans les bras je remercie Madame Yamakawa de l'avoir gardé, une fois de plus. Elle m'annonce qu'elles allaient sortir avec Amaya, pour faire un tour au parc.  Dans un sourire je lui donne congé avant de regarder ma fille qui me fixe avec un air de chien battu. Ok on va aller au parc. Aish, je peux pas la nier, elle est toute aussi forte que moi pour avoir ce qu'elle veut. Je suis plutôt fier d'elle d'ailleurs. Je la repose, histoire de ne pas aller me promener avec mes affaires, gardant ma veste puisque de toute façon on va ressortir. Je fais un sourire et habille la petite demoiselle de cinq ans avant de sortir de la maison avec elle. Refermant la porte à clés derrière moi. Je la suit du regard, mademoiselle trottine déjà devant, sachant très bien où on va. Un sourire étire mes lèves et je la suis tranquillement, les mains dans les poches. Lui prenant juste la main pour traverser.

Finalement on arrive assez vite au parc et Amaya se met à courir, à croire qu'elle ne s'est pas assez dépensé aujourd'hui. S'il y a bien des moments que je n'échangerais pour rien au monde, c'est ceux là. Ces moments que je passe avec ma fille, bien que notre vie ne soit pas simple. Entre mon travail, sa maladie qu'on ne devinerait pas sans le savoir. Amaya est pleine de vie et elle fait mon énergie. J'suis bien content de l'avoir, maintenant que j'ai obtenu sa garde. J'allais me poser sur un banc pour la regarder jouer lorsqu'elle court pour aller voir un jeune home. Aish. Elle a cette fâcheuse habitude d'aller parler à tout le monde et n'importe qui. La curiosité incarnée Amaya a tendance à poser une multitudes de questions aux étrangers, juste pour savoir. Elle n'est ps mal intentionnée, mais il y en a qui peuvent mal le prendre, aussi mignonne soit elle. Je la rejoins alors et me met accroupie, histoire d'être à sa hauteur. « Amaya.. Je t'ai déjà dit qu'il ne fallait pas aller embêter les gens comme ça.. mh ? » Non je n'ai pas parler froidement ou encore sur le ton de la colère, je préfère lui rappeler gentiment les choses, elle est assez grande pour comprendre. Elle fait une moue et baisse la tête en s'excusant auprès du jeune homme assit là sur le banc. Je relève les yeux vers lui et affiche un léger sourire « Désolé, elle a cette fâcheuse habitude de venir parler aux inconnus »

Je souris doucement à la petite fille qui vient m'interpeller. Elle me dit poliment bonsoir avant de me poser une multitude de questions qui pour être franc, me font rire. Comme quoi, des enfants bien élevés existent encore, certes cette jolie jeune demoiselle est venue me parler alors que je suis un inconnu, mais elle l'a fait avec respect et très vite, un homme que je pense être son père, il lui rappelle qu'on ne parle pas aux inconnus, avec une douceur et une gentillesse qui est rare chez des parents, il s'excuse après auprès de moi.

• « Ce n'est pas grave du tout. Cette jeune fille est très polie et très jolie aussi, si vous êtes son père, sachez que je trouve que vous l'avez très bien élevée, certes cela peut-être dangereux avec les fous de nos jours, mais je ne pense pas en être un et pour tout dire, elle a illuminé ma journée !... Je crois qu'il me reste une pâtisserie que j'ai faites aujourd'hui, si vous me permettez, j'aimerais lui offrir. »

Une fois de plus, je souris doucement faisant un clin d’œil à la fameuse Ayama je veux lui montré que je ne lui en veux pas le moins du monde d'être venue vers mais, elle n'a pas l'air bien veille et déjà que nous, en tant qu'adultes, ont fait des erreurs, elle qui est une jeune enfant en fait forcement plus que nous. Enfin bref, je regarde dans mon sac d'où je sors un croissant dans sa pochette, je ne le mangerais surement pas donc autant lui offrir et puis c'est vrai qu'elle a éclairé ma journée, j'en ai même oublier ma fatigue et mon patron !

Je lui souris à nouveau et me décide à répondre à ses questions, du moins celles que j'ai retenu, parce que pour être franc, je n'ai pas tout retenu, c'est qu'elle est rapide la demoiselle et que même si je l'ai oublier un moment, mon corps reste fatigué et mon cerveau aussi !

• « Pour répondre à tes question, j'ai dix-neuf ans et j'apprends à être pâtissier, oui j'aime faire de la balançoire et oui, si j'en ai l'autorisation je veux bien te poussé la balançoire ! »

Je ris alors doucement et lance un regard vers toi, bien entendu, je ne me permettrais rien sans ta permission car que tu sois son père ou accompagnateur, tu es responsable d'elle et donc, c'est toi qui décide. Surtout que pour être franc, je ne suis pas habitué aux enfants, à part dans la rue ou dans la boutique, mais je ne joue pas avec eux, quand ils sont polis je leur offre un bonbon ou quelque chose mais je n'ai pas vraiment de contact comme Ayama a l'air d'en vouloir. J'ai peur de faire mal pour dire vrai, je ne veux pas lui faire mal sans faire exprès, si je la faisait pleuré, je crois que je ne m'en remettrais pas, elle est tellement joyeuse que ça doit être horrible de la voir pleuré... N'y pensons pas !